
Le diagnostic est le plus souvent réalisé à un stade avancé du fait de signes cliniques tardifs de la maladie : douleur épigastrique abdominale, ictère, perte de poids, fatigue et altération de l’état général.
Le bilan d’imagerie diagnostique repose principalement sur un scanner thoraco-abdomino-pelvienne avec produit contraste iodé. Les marqueurs tumoraux CA 19-9 et ACE sont dosés.
Le diagnostic est confirmé par l’analyse anatomopathologique de la pièce opératoire pour les tumeurs résécables ou de la biopsie pour les tumeurs non résécables par echo-endoscopie.
Le traitement à visée curative comprend toujours un temps chirurgical. Une chimiothérapie néoadjuvante (protocole FOLFORINOX) est réalisée pour favoriser l’ablation de la tumeur.
En cas d’obstruction et d’ictère, la prise en charge multidisciplinaire comprendra un drainage biliaire qui s’impose avant la réalisation de la chimiothérapie par voie endoscopique (avec plus ou moins la pose d’un stent) ou chirurgicale.
Une radiothérapie antalgique peut être réalisé sur la tumeur. Dans certaines indications en cas de tumeur localisée, non opérable une radio-chimiothérapie est proposée ou une radiothérapie stéréotaxique.
Dans tous les cas, préserver la qualité de vie est important. Il faut notamment chercher et traiter efficacement la douleur et la dénutrition.