Les facteurs de risque sont le Tabac et alcool
La localisation la plus fréquente est Glottique (cordes vocales)
Limite anatomique du Larynx:
Larynx sus glottique: Incidence du cancer: 35%Epiglotte (supra et infra-hyoidien), pli aryépiglottique, arythénoides, ventricules de Morgagni, fausses cordes vocales.
Larynx glottique: Incidence du cancer : 65%Cordes vocales, commissure antérieure, commissure postérieur
Larynx sousglottique: incidence du cancer: 1%De 0,5cm sous les cordes vocales jusqu’aupremier anneau trachéal.
Des métastases ganglionnaires cervicales sont retrouvées chez une majorité de patients diagnostiqués.
Le bilan d’examen complémentaire est : un scanner avec injection produit contraste iodé cervico-thoracique. Une panendoscopie des voies aériennes digestives supérieures et une fibroscopie pulmonaire sous anesthésie générale.Un traitement chirurgical est proposé quand la tumeur est opérable. Il existe différents type de Laryngectomie partielle. Une chirurgie endoscopique au laser ou stripping cordal valable pour les tumeurs glottiques T1sélectionnés. Une cordectomie peut aussi être proposé, différentes techniques chirurgicales peuvent être proposé. Une radiothérapie seule peut également être proposé en cas de petite tumeur (T1, T2 glottiquesans atteinte de l’étage susglottique), sans atteinte ganglionnaire avec un excellent contrôle local et une bonne conservation de la voix. Cette radiothérapie peut être proposé en 20 séances, schéma hypofractionné ou en 33 ou 35 séances schema normofractionné.
L’irradiation des aires ganglionnaires est discuté en fonction de la taille de la tumeur, de l’atteinte des différentes structures laryngée et de la présence de ganglions. Le s cancers du larynx strictement glottiques n’ont pas de drainage lymphatique. En cas de tumeur du larynx sus/sous-glottique ou d’extension tumorale franche vers le larynx sus-glottique, une irradiation des aires ganglionnaire de drainage est réalisé.
Le cancer du larynx de stade III, la chimiothérapie d’induction par le protocole TPF, Docetaxel - Cisplatine - Fluorouracile
Suivie d’une radiothérapie a montré un taux de survie équivalent à 2 ans à la laryngectomie totale suivie d’une radiothérapie adjuvante. Ce schéma de chimiothérapie d’induction avec une évaluation de la réponde thérapeutique, si elle est favorable, est suivie d’une radiothérapie-chimiothérapie est le protocole de préservation laryngé. En cas de réponse thérapeutique défavorable à la chimiothérapie induction et en cas d’absence de mobilité des cordes vocales une chirurgie de laryngectomie totale est réalisée. En effet, en cas de larynx non fonctionnel (corde(s) vocale(s) immobile(s), une prise en charge chirurgicale sera privilégiée afin de protéger les voies aériennes et éviter les fausses routes.
Si une chirurgie de type laryngectomie totale est proposé avec curage ganglionnaire bilatéral, il est réalisé une radiothérapie adjuvante (après la chirurgie) à une dose totale de 66Gy sur le lit opératoire (la ou était situé la tumeur) en 33 séances de 2 Gy et une dose de 45 à 50 Gy sur les aires ganglionnaire de drainage de la tumeur.
Le cisplatine (100mg/m2) toutes les 3 semaines est la chimiothérapie concomitante à la radiothérapie, elle est indiquée en cas de marges de résections chirurgicales positives ou si les ganglions présentent une effraction extra-capsulaire.
Contrairement aux lésions avancées de l’oropharynx, la chirurgie des lésions tumorales avancées du larynx est obligatoire pour maintenir les fonctions de respiration et de déglutition notamment en cas d’immobilité des cordes vocales. Une Laryngectomie totale avec curage ganglionnaire bilatéral cervical est généralement réalisé avec une radiothérapie adjuvante plus ou moins associés à une chimiothérapie.